Bienfaits des amandes amères d’abricots

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) rappelle que les quantités d’amandes à ne pas dépasser par jour sont d’environ 1 à 3 amandes pour les adultes et la moitié d’une petite amande pour les jeunes enfants. Un surdosage peut entrainer une intoxication au cyanure.

L’usage que fait le client de ce produit n’engage que lui.

Les amandes amères d’abricot, qu’est-ce que c’est ?

Les amandes d’abricots amers sont les amandes contenues dans le noyau des abricots amers de la variété Prunus armeniaca. C’est un aliment controversé, car il oppose les allégations de ceux qui lui prêtent l’action de soigner le cancer, à ceux qui le disent dangereux pour la santé.

Les abricotiers sau vages sur lesquels elles poussent sont cultivés dans les pays chauds de l’Asie centrale, jusqu’en Turquie. Les abricots amers sont soigneusement récoltés, lavés, coupés en deux, puis dénoyautés pour récupérer l’amande à l’intérieur. Elles ressemblent aux amandes douces classiques, même couleur, même texture, même apparence, en plus petites. Les amandons sont mis à sécher au soleil, à basse température, avant d’être commercialisés.

Les amandes possèdent un goût très fort, naturellement acide et très amer, saveur qui est le signe qu’elles sont riches en amygdaline.

Pourquoi est-ce un produit controversé ?

Pour comprendre, il faut découvrir l’histoire de l’usage des manades amères. Les amandons amers n’ont jamais posé problème, jusque dans les années 50, années où les études des Dr. Krebs, père et fils, sur le lien entre certaines carences et les cellules tumorales, les ont menées au royaume des Hunzas, dans les montagnes Himalayennes du Nord du Pakistan.

Le peuple était connu pour vivre « sans cancer », et avait la particularité de consommer de grandes quantités d’amandes amers d’abricotier sau vage, riches en nitrilosides. Les recherches des Dr. Krebs ont permis d’extraire le principe actif de ces nitrolosides qu’ils baptisèrent Laetrile, aussi appelé vitamine B17, en vue de procéder à des essais cliniques.

Sauf qu’il semble que ces essais n’aient jamais vu le jour, pour une raison dont je n’ai pas réussi à trouver la cause, malgré mes recherches.

L’avis de l’ANSES

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, est un établissement public français qui évalue les risques sanitaires dans les domaines de l’alimentation.

L’Agence rappelle que les quantités d’amandes à ne pas dépasser par jour sont d’environ 1 à 3 amandes pour les adultes et la moitié d’une petite amande pour les jeunes enfants.

L’Anses rappelle qu’à ce jour, il n’existe aucune preuve scientifique de l’intérêt dans le traitement curatif ou préventif du cancer. En outre, une consommation à forte dose de ces amandes peut conduire à des signes d’intoxication aiguë, tels que des convulsions, des troubles respiratoires, une diminution de la fréquence cardiaque, une perte de connaissance, voire un coma.

Même si aucun cas de gravité forte n’a été rapporté, l’Anses alerte les consommateurs sur les risques d’intoxication grave encourus en particulier dans le cas de consommation à haute dose, visant des effets « anti-cancer ». La consommation des amandes d’abricots doit donc rester mesurée.